CRITIC KNIGHTS


Cobra de George Pan Comsmatos
avec Sylvester Stallone, Brigitte Nielsen
Note: ♥♥♥
le duo Stallone et Comsmatos se retrouve de nouveau après un Rambo 2 complètement fou et livre un polar entre L'inspecteur Harry et Maniac.
Pourquoi je di ça ? Tout d'abord Cobra est l'adaptation libre d'un roman intitulé Fair Game, dans cette adaptation Stallone interprète un flic aux méthodes dures qui doit protéger une témoin d'une bande de tueurs psychopathe.
Si au premiers abords il n y a rien de bien original dans ce traitement, il faut voir du côté de la mise en scène et de la caractérisation des personnages.
Si j'ai évoqué L'inspecteur Harry et Maniac c'est tout simplement l'aspect urbain représenté et omniprésent de la ville, le fait de s'intéresser aux bas fond d'une ville qui semble moderne, le film se montre au final plus glauque que les polars de la même époque.
Ensuite sa mise en scène dans l'exécution des meurtres enchaine les plans agressifs, extrêmement courts comme si nous étions devant un film d'horreur et souvent le film tutoie le slasher avec ces scènes de poursuite entre le tueur impitoyable et la jeune vierge.
Alors que la jeune vierge aurait défait le tueur, dans Cobra, celui qui défait le tueur et sa bande est la version musclée de Harry: un adepte du gros calibre mais aussi une tête brulée qui critique ouvertement le système juridique.
Le mélange des genres dans Cobra ne peut pas sauter aux yeux du 1er coup mais en le revoyant de nombreuses fois, cela se voit finalement et rend le film très intéressant.
Même si l'interprétation est inégale par moment, la vraie star du film est Stallone qui assure un spectacle dantesque.
Cobra est loin d'être un nanar étant donné que le mélange des genres apporte une touche surprenante.
Et si il est vrai que la musique est un peu bizarre, que nous avons droit à des scènes de remplissage un peu bizarre voir glauque (une séance photo avec des mannequin électronique), ce film, que peut être beaucoup on oublié, reste intéressant à voir.
Cobra est un bon Stallone.
Alexis du Cine@lex