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La maison des 1000 morts de Rob Zombie
avec Sherri Moon Zombie, Sid Haig, Bill Moseley



 

Note: ♥♥♥♥



Avant les ultras réalistes Devil's reject et Halloween, Rob Zombie avait transformé l'essaie en réalisant son 1er film.

 

A la fois précurseur de Devil's reject (qui reprendra certaines scène de ce house of 1000 corpses) fils légitime de Massacre à la tronçonneuse 2 , western, une pincée de film de zombie (!), film fantastique, burlesque, westernien jusqu'aux ongles.

Ce film est un mélange de tous ces genres réunit pour délivrer quelque chose d'inclassable: humour noir glauque (une intro à mourir de rire), violence trash (trépanation, démembrement, torture...), tension sexuelle très forte (Sheri Moon zombie est bandant à en crever) mais devant la caméra de Rob Zombie cela devient une sorte de poésie morbide, burlesque.

 

Les jeunes héros ne le sont plus et c'est la famille Firefly qui devient l'héroïne de cette histoire où les liens du sang priment plus que sur les meurtres.

D'ailleurs le casting est magnifique à commencer par Bill Moseley, complètement cramé du bulbe rachidien et expert en torture, Sheri Moon Zombie, bandante et dangereuse comme une plante carnivore, Karen Black, une pute cinglée follement attentionnée de ses petits, le regretté Matthew Mcgrory compose un Tiny intimidant mais doux comme un agneau et Sid Haig est un clown dégueulasse, fou et drôle.

 

Les victimes sont aussi très bien interprétés (même si je ne me rappelle plus de leur nom, désolé) dont une héroine mélange improbable entre une une Sally Hardesty et une poupée de soie entre les mains des tarés les plus dangereux du Texas.

La réalisation est osée, expérimentale (remember Massacre à la tronçonneuse), passant du coq à l'âne (avec des transitions hallucinantes), filmant comédie burlesque et horreur pure.

 

Peut être trop en roue libre mais d'une fuck you attitude qui impose le respect face à des films aseptisés ou des remake sans saveurs.

Décidément Rob Zombie est bien le plus grand réalisateur de film d'horreur du 21ème siècle... et le meilleur allait venir par la suite.

Critic Knights 

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